On parle aussi de clause de sauvegarde. Cette notion de modification unilatérale des conditions d’un contrat devra se conjuguer avec le principe de la force obligatoire des conventions, lui-même conjugué avec la liberté de contracter.
La modification unilatérale des conditions d’un contrat devra donc se faire selon le respect de règles strictes. Un défaut à ce niveau pourra conduire à l’annulation de la modification unilatérale apportée ou plutôt à l’annulation complète du contrat.
Par ailleurs, pour les contrats ayant le caractère de contrat administratif, l’administration peut toujours recourir à son pouvoir de modification unilatérale, dégagé jurisprudentiellement et inscrit désormais aux articles L. Cependant, de nouvelles limites à l’exercice de ce pouvoir semblent avoir fait leur apparition. Dans le cas contraire, le contrat prendrait tout simplement fin et cette hypothèse ne constitue pas l’objet de ce travail.
Par ailleurs, l’administration peut toujours recourir à son pouvoir de modification unilatérale. Le dispositif d’entrée en vigueur des dispositions régissant les modifications en cours d’exécution diffère selon la nature du contrat. La réduction du temps de travail organisée par voie de convention ou d’accord collectif constitue une modification du contrat de travail si elle s’accompagne d’une réduction de rémunération ou d’un avantage prévu par le contrat par exemple.
Lorsque le ou les salariés concernés refusent une telle modification, l’employeur peut procéder à leur licenciement en respectant - pour chacun d’eux - la procédure de licenciement individuel. En vertu des règles générales applicables aux contrats administratifs, la personne publique peut apporter unilatéralement dans l’intérêt général des modifications à ses contrats sans nécessairement passer d’avenant.
L’autorité organisatrice des transports peut par exemple, en cours de contrat, apporter unilatéralement des modifications à la consistance des services et à leurs modalités d’exploitation, le cocontractant, tenu de respecter ses. Le pouvoir de modification unilatérale du contrat par le pouvoir adjudicateur ne peut être mis en oeuvre que dans des cas exceptionnels.
La modification d’un élément essentiel du contrat de travail ne peut être imposée par l’employeur, mais seulement proposée au salarié concerné. En cas de refus de ce dernier, il appartient à l’employeur, soit de renoncer à modifier le contrat, soit de licencier le salarié. Il doit alors respecter la procédure de licenciement, le préavis et, le cas échéant, verser des indemnités de licenciement.
Mais une modification unilatérale du contrat de travail est-elle autorisée ou interdite ? Les circonstances économiques peuvent amener l’employeur à modifier les conditions de travail. Cependant, les modifications unilatérales ne sont, en principe, pas autorisées. Le cas échéant, des règles sont à respecter tant par l’employeur que par le travailleur.
Quels sont les éléments du contrat de travail qui peuvent être modifiés ? Le juge administratif suprême considère, en effet, que l’autorité administrative dispose, en tant que puissance publique, du pouvoir de modifier unilatéralement un contrat administratif, indépendamment des clauses contractuelles. Contrat public : faire face à la contrainte de la modification unilatérale en urgence. L’encadrement des modifications en cours d’exécution ne constitue pas une nouveauté.
Ainsi, « à partir de la fin du XIX e siècle, la jurisprudence a encadré le pouvoir de modification unilatérale de l’Administration, afin de protéger son cocontractant » (H. Hœpffner, Droit des contrats administratifs, préc., p. 391).
Les changements ne proviennent donc pas de l’existence de limites au pouvoir de modification du contrat mais de la nature de l’encadrement mis en place. La volonté du mandant d’imposer unilatéralement à l’agent une modification substantielle du contrat est constitutive d’une rupture des relations contractuelles imputable au mandant. Dès lors, entraîne la rupture du contrat imputable.
Pour pouvoir apporter une modification au contrat de travail, l'employeur doit obtenir l'accord préalable du salarié et le formaliser par la signature d'un avenant. Modification du contrat de travail : pas unilatérale. Le contrat de travail ayant force de loi entre les parties signataires, il les oblige à respecter son contenu.
Ce dernier point relève du principe que le contrat de travail a été approuvé par les deux parties, et que la modification de celui-ci de manière unilatérale le rendrait vicié. Cependant, il demeure des cas où les parties peuvent avoir préalablement prévus de modifier ce contrat.
Ainsi, le recours au juge, en cas de résolution unilatérale du contrat, est toujours ouvert au débiteur. Pouvoir de modification unilatérale Lorsque l’intérêt général l’exige, l’administration peut unilatéralement modifier le contrat. D’abor la modification unilatérale du contrat ne justifie plus en soi la résiliation judiciaire.
Les juges ne se contentent plus de constater son existence, mais examinent dorénavant les conséquences de la modification sur la poursuite du contrat de travail. Une rupture avec la jurisprudence antérieure est donc notable. Elle inquiète en ce qu’elle bouleverse quelque peu le régime juridique de la modification du contrat de travail.
Contrats : pas de modification sans consentement.
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