Tous les professionnels intervenant dans le système de santé (médecin, infirmière.. ) doivent respecter le secret médical (secret professionnel ). En effet, un patient a droit au respect de sa vie. Garanti en France par le code de la santé publique et le code pénal, le secret médical est un droit du malade (intérêt privé) mais aussi un devoir de tout médecin (intérêt public ). Il se trouve pourtant régulièrement fragilisé et les situations particulières sont nombreuses.
Le médecin n’est pas relevé du secret du fait de la mort de son malade, lequel ne peut pas non plus le délier de son. Le secret est un devoir du médecin. Beaucoup ont vu une mise à mal du secret médical » dans le décret, a reconnu Patrick Bouet, le président du Conseil de l’ordre des médecin (CNOM), lors d’une conférence de presse mardi 27.
Aujourd’hui, le secret médical n’a plus de spécificité : il n’est autre que le secret professionnel appliqué à l’exercice des médecins. Il l’est aussi pour la société en général. On sait que, garant du secret médical, l’ Ordre des Médecins, est tout particulièrement vigilant quant à l’utilisation des données des patients.
C’est pourquoi il exprime aujourd’hui sa vive inquiétude face au revirement du gouvernement dans le cadre de l’article du projet de loi organisant la fin de l’urgence sanitaire. Elle rappelle que la loi permet déjà de déroger au secret médical si un médecin constate des sévices infligés à un mineur de moins de ans ou à une personne vulnérable, c’est-à-dire «qui n’est.
Ainsi, le patient pris en charge par un professionnel, un établissement ou autre a droit au respect de sa vie privée et du secret des informations le concernant. Les règles de droit sont des outils en tous genres constitués et utilisés par les hommes. En raison de la pénurie de médecin, le temps des médecins devient précieux et certains c. Véritable obligation de discrétion professionnelle, il représente un droit fondamental pour le patient.
Si la violation du secret médical est condamnable, il existe toutefois des cas de dérogation et de secret médical partagé. Le respect du secret médical est un devoir du médecin et non un droit.
Faire tomber en désuétude cette conduite séculaire du médecin serait mépriser l’un des droits fondamentaux de l’homme. C’est pour l’essentiel à cette condition que l’Ordre avait engagé les médecins à contribuer à la mise en place des dispositifs de santé publique mis en œuvre.
Dans une tribune parue le juillet dans le Monde, Anne-Marie Curat, présidente du Conseil national de l’ ordre des sages-femmes, critiquait la levée du secret médical, qu’elle qualifiait. Pour assurer la continuité des soins ou pour déterminer la meilleure prise en charge possible, les professionnels de santé peuvent avoir besoin d’échanger des informations sur le patient qu’ils prennent en charge, et ce au-delà de la notion de secret médical.
Au-delà de ces limites. Secret médical et droit de se défendre. Tous les patients doivent être assurés que leur confiance ne sera pas trahie lorqu’ils livrent à leur médecin une information les concernant ou mettant en cause des tiers. Les médecins ont la culture du secret médical.
Ils connaissent la loi et leurs devoirs énoncés dans le code de déontologie. L’Ordre des médecins soutient la levée partielle du secret médical en cas de violences conjugales. DÉFINITION DU SECRET MÉDICAL ET RAPPEL SUR SON APPLICATION Simple extension de la notion d’ordre général de “secret profes- sionnel”, et n’ayant à la base rien de spécifique, le secret médi- cal est établi dans l’intérêt du patient.
Il assure la confidentialité des propos ou des éléments contenus dans la relation médicale. Il est détenu par tous les professionnels et étudiants de santé.
Nous sommes au regret de ne pouvoir partager votre point de vue relatif au principe du secret médical. La loi a cependant prévu certaines. Les spécificités du secret médical se réfèrent à la nature même de cette spécialité médicale qui consiste à donner des avis divulgués à un tiers qui est l’employeur.
Ces avis sont donnés sans aborder l’état de santé du salarié. Ces avis peuvent parfois aller contre la volonté du salarié, qui peut se retrouver dans une situation de restriction d’aptitude ou d’inaptitude. L’ Ordre demandait alors solennellement au Gouvernement et au Parlement de supprimer cet article au nom du respect du secret médical potentiellement mis en danger par une augmentation de la durée de la conservation des données.
L’ Ordre ajoute qu’il n’y aurait pas besoin de modifier le code de déontologie médicale, puisque ce texte, inclus dans le code de la santé publique, dispose que le secret professionnel «s. Il permet l’instauration d’une relation de confiance entre le patient et le médecin, qui a pour interdiction stricte de révéler la moindre information sur un patient.
Le certificat médical n’est pas une simple formalité, sa rédaction engage la responsabilité du médecin, soit en raison de son contenu, soit en raison de sa remise à un tiers non habilité à en prendre connaissance, soit en raison de la violation du secret médical, soit en raison de faux certificats ou certificats de complaisance. Le CNOM a récemment fait une mise au point sur le secret médical dans le cadre des relations entre les médecins traitants et les compagnies d’assurance et leurs médecins-conseil.
Cette mise au point s’ajoute à l’article général sur le secret médical, tous deux sont très bien faits et je vous invite à les lire attentivement.
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